HENRI TOMASSI, LES POINTS SUR LES I

Si vous lisez un tant soit peu attentivement les palmarès des championnats nationaux et régionaux sur l’excellent - voire indispensable - blog STAYER FR, vous n’aurez pas été sans remarquer que ceux-ci mentionnent l’existence de deux mystérieux stayers nommés Tomassi, répondant respectivement aux prénoms de Henri et de Joseph.
Si l’on en croit ces documents, ces deux coureurs homonymes, émargeant au même team - le Sprinter Club -, auraient écumé les vélodromes parisiens de la fin des années cinquante jusqu’au début des années soixante-dix.
Ce mystère était devenu tout à fait insupportable. Nous n’avons fait ni une ni deux, nous avons envoyé notre meilleur limier (le choix n’a pas été trop compliqué) afin de l’élucider une bonne fois pour toutes, et tout ça pour qui, mmmh ? Pour vous, les visiteurs de STAYER FR.
Au terme de démarches sans nombre, nous avons pu localiser un ancien coureur répondant au patronyme de Tomassi, ceci grâce aux bons soins d’un membre de notre blog : qu’il en soit ici remercié. C’était un début. Mais lorsque nous avons pu ménager une entrevue avec le personnage, nous avons vite compris que l’on partait – et c’est souvent le cas sur Stayer Fr, vous l’aurez remarqué -, pour un passionnant voyage dans le temps, et une belle aventure humaine…
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STAYER FR : « Monsieur Tomassi, vous me dîtes que vous avez quatre-vingt-neuf ans ? J’ai bien du mal à vous croire… » Henri TOMASSI : « Eh oui… Je suis né le 16 Avril 1928, à Issy-les-Moulineaux. Quatre-vingt-neuf ans, le compte y est, même si, il y a cinq années de cela, un accident vasculaire cérébral a bien failli l’interrompre »
STAYER FR : « Pour STAYER FR, pouvez-vous tirer au clair cette énigme, relative à ce coureur portant le même nom que vous, se prénommant Joseph, ayant couru à votre époque et appartenant au même club – le Sprinter-Club - ? »
Henri TOMASSI : « Ecoutez… Je peux vous affirmer qu’il n’existe qu’un seul Tomassi au palmarès des championnats de France et d’Ile-de-France, même si vous y retrouvez la trace de deux prénoms. L’explication ? Mon prénom officiel est Joseph-Paul. C’est celui-là qui figure sur mes papiers d’identité ! Mais mes parents m’ont finalement surnommé Henri, suite à une erreur dans la déclaration faite par mon père à l’état-civil… et ce prénom a été adopté par ma famille. Pour « simplifier » les choses, j’ajouterai que je devais m’appeler Paul-Joseph, et que le prénom Henri a été préféré, en référence au prénom de mon parrain. La confusion, vient, je pense, du fait que c’est le prénom figurant sur ma licence - Joseph – qui était la plupart du temps retenu par les chroniqueurs sportifs du temps »
STAYER FR : « Né à Issy-les-Moulineaux, puis licencié dans un club de cette ville. Est-ce là que vous avez vécu ? »
Henri TOMASSI : « Non, toute mon enfance et ma vie d’homme se sont déroulées à Paris, Cours de Vincennes, entre la Place de la Nation et la Porte de Vincennes, pas très loin de La Cipale. L’endroit ne ressemblait pas du tout alors à ce qu’il est devenu aujourd’hui… Entre le château de Vincennes et le champ de courses, il y avait comme une sorte de friche, vierge de constructions, qui constituait un immense terrain vague…

C’est là, à l’emplacement de l’actuel polygone, que j’ai assisté, tout gamin, le 25 Avril 1937, au milieu de trois-cents-mille personnes (300 000, oui, vous avez bien lu ! – n.d. STAYER FR) à la mort de l’homme-oiseau, l’Américain Clem Sohn, tombé en torche de son avion lors de la fête aérienne de Vincennes, ses parachutes n’ayant pas fonctionné »
« Mes débuts dans le vélo, je les ferai pendant la guerre, dans les années 1942-1943, au cours de sprints improvisés sur le Cours de Vincennes avec les copains. En 1943, je vais prendre ma première licence au C.V. Issy-les-Moulineaux, dont le Président était Monsieur Jacqueson. Ma première course sera une « toutes caté » disputée à Suresnes. Puis, je vais enchaîner les épreuves sur la piste et sur la route durant l’année 1944. Une anecdote : je me rappelle que même pendant les combats pour la Libération de Paris à la fin du mois d’Août 1944, on continuait à courir à La Cipale tous les jours !… Ma mère m’avait d’ailleurs interdit d’y courir le jour même de la Libération, car si les combats n’étaient pas forcément intenses du côté de Vincennes, il y avait quand même des escarmouches, avec des groupes de miliciens qui tiraient à partir des toits.

Quelques jours après, je me rappelle avoir participé, le 3 Septembre 1944 exactement, à un rassemblement sportif qui se déroulait sur cette même Cipale, une célébration des jeux olympiques, non organisés cette année-là... »
« Les courses sur route à l’époque, c’était départ de la maison à vélo jusqu’au lieu de la course, et retour Cours de Vincennes dans la journée… et tu pouvais très bien avoir ainsi à rajouter cent ou cent-cinquante bornes au kilométrage de l’épreuve. Une « toutes caté » disputée à Rambouillet, ou un Paris-Ezy, par exemple, c’était départ de Paris à vélo, la course, et puis le retour à bicyclette à la maison. Pour la piste, c’était à peine mieux, parce que le vélo de piste, tu le portais sur le dos pour épargner les boyaux et te rendre au vélodrome ! »
STAYER FR : « Parlons justement de votre carrière de pistard, puisque c’est celle-ci que vous allez pratiquer plus de deux décennies durant »
Henri TOMASSI : « Très vite, j’ai été attiré par la piste. A l’époque, le coureur parisien ou banlieusard avait l’embarras du choix, entre le Vélodrome d’Hiver, la piste du Parc des Princes, celle de la Croix-de-Berny, celles de Saint-Denis et Buffalo à Montrouge ou la « cuvette » de Vaugirard – si dangereuse… Il faut se rappeler qu’au départ des courses après-guerre, nous étions une bonne centaine, et sur les gradins autour de la piste municipale, il y avait toujours au minimum deux à trois mille personnes »
« Pistard dès mes débuts, je vais le rester toute ma carrière, en me partageant entre la vitesse, l’américaine, le tandem, avant d’aborder – bien plus tard – le demi-fond. »
« Bien sûr, je vais courir au « Vél’ d’Hiv’ ». Dès mes débuts, je vais signer une licence d’Indépendant, pour m’inscrire à la course de progression, une course de primes à mille francs la première et dix mille la dernière. Les pros nous laissaient disputer, à nous les amateurs et « indés » les premières, et partaient comme des balles dans les derniers tours pour chercher les plus grosses… »


« J’étais toujours licencié à Issy –les-Moulineaux, (le C.V. était devenu A.C.S.I.M. (Association Sportive et Cycliste d’Issy-les-Moulineaux - maillot blanc avec trois bandes verticales orange entourées de bandes marron).
Mais en 1947, nous fondons avec Marcel Roy (le directeur sportif du club), le Sprinter Club, un véritable club de sprinteurs – comme son nom l’indique-, équipé (ça ne s’invente pas) par les cycles … SPRINT ! (Cycles SPRINT ‘’ 11, Passage Raymond, Paris XIIIème-publicité gratuite n.d. STAYER FR) Je porterai les couleurs de ce club (jaune à bande horizontale bleue) jusqu’à la fin de ma carrière, en 1972. »
STAYER FR : « Mais revenons au « Vél’ d’Hiv’ ». Qui dit « Vél’ d’Hiv’ » dit « Médaille » et 22 x 7 non ? »
Henri TOMASSI : Entre 1947 et 1951, je vais me qualifier à trois reprises pour la Grande Finale de « La Médaille », et remporter autant de fois son édition hebdomadaire. A un moment, j’ai même été recordman des participations aux phases finales de « La Médaille ».

Je me suis tout de même frotté à cette époque à des « clients » comme Bellanger, Verdeun, Jacques Dupont… Au rayon des souvenirs - à La Cipale cette fois - comment oublier ma victoire contre le phénomène australien Sidney Patterson ? C’était lors d’un quart de finale, même si je me doute bien que ce jour-là, venant tout juste d’arriver en France, il n’était pas au sommet de sa condition… »
STAYER FR : « Et puis il y a eu le demi-fond »
Henri TOMASSI : « En 1957, dans le cadre de la relance du demi-fond, et comme j’étais un peu considéré comme « bon à tout » au Sprinter Club, mon Président Marcel Roy ( qui siégeait alors à la commission piste à la Fédération) ayant été approché par un représentant fédéral, m’a conseillé de me diriger vers cette spécialité. Pour courir, il me fallait un vélo de demi-fond : c’est Jean Manera, l’ancien stayer qui tenait un magasin de cycles à Arcueil, qui me l’a prêté, et m’a prodigué les premiers « tuyaux » sur cette spécialité. Plus tard, j’ai racheté le vélo de Marcel Alavoine. Sur la piste municipale, je m’entraînais beaucoup derrière scooter Vespa, dont c’était la grande vogue à l’époque. Il m’a bien fallu une bonne année d’apprentissage avant de devenir « opérationnel ». Mais mon premier championnat de France n’a pas été brillant : je finis non classé suite à la panne de moto de mon entraîneur Decombey, dont j’ai oublié le prénom. »
STAYER FR : « Je vais vous demander d’égrener quelques souvenirs de votre carrière de stayer, des bons, des mauvais... Commençons par ces derniers. »
Henri TOMASSI : « Mon pire souvenir de stayer… celui-là, aujourd’hui encore, il me reste en travers de la gorge. Vous me demandez à quelle date ? Ce n’était pas en 1968, je n’avais pas pu participer au championnat de France disputé à Lunéville, suite à une chute sur route qui m’avait amené tout droit à l’hôpital. C’était donc l’année d’après. Je me rappelle, on disputait le championnat national à La Cipale, juste avant l’arrivée du Tour de France. Alors que j’étais à la bagarre, à ce moment chaud de la course où les places se font, mon entraîneur Adolphe Laval, entend crier « Oh ! » et se met donc à couper les gaz, pensant ainsi que je lui signalais que j’étais à la rupture. Surpris par son ralentissement, voilà que je tamponne le rouleau de la moto, et comprends illico que le petit malin qui avait crié « Oh! », c’était l’entraîneur Maurice Guérin ( ? n.d. Stayer Fr ), qui, jusqu’ici avait échoué dans toutes ses tentatives pour nous doubler ! Consécutivement à ce coup fourré, il a réussi à nous passer, et j’ai encaissé un demi-tour de retard que je n’ai jamais pu reprendre. Adieu le titre ! J’ai pris le temps qu’il fallait, mais l’année suivante, je lui rendais la monnaie de sa pièce, lors de ma dernière course, le championnat d’Ile-de-France disputé en cette même Cipale. Ce jour-là, je l’ai mis, lui et son coureur, loin derrière, proprement, régulièrement, sans « coup tordu » comme celui qu’il m’avait servi l’année d’avant. Une fois la course finie, j’ai été le retrouver dans les vestiaires après la course pour lui dire – les yeux dans les yeux - ma façon de penser sur son comportement lors de ce fameux championnat de France. En plus de cette satisfaction d’amour propre, j’ai eu ce jour- là celle – bien plus grande - de terminer ma carrière sur une victoire, comme je me l’étais promis, pour sortir par la grande porte. »
STAYER FR : « Parmi les bons souvenirs, il doit forcément y avoir votre championnat de France victorieux de 1958 ! »
Henri TOMASSI : « Eh bien… En fait, de ce championnat, je me rappelle surtout d’une chose : dès lors que j’ai été en tête, j’ai été saisi d’une peur folle de « coincer », d’avoir un incident mécanique. Au point qu’une fois la ligne franchie, c’est plutôt le soulagement qui l’a emporté sur la joie. Eh oui… J’ai toujours eu tendance, à vouloir trop bien faire, à être sujet au trac dans les grandes circonstances. Vous me demandez si j’ai touché un prix ce jour-là ? Eh bien, je peux vous assurer que je n’ai pas fait fortune avec ce titre : 500 francs au vainqueur, et c’est tout ! Et je n’ai franchement pas eu de chance, car l’année d’après, le vainqueur touchait dix fois plus ! »

« Non, mon plus beau souvenir, celui qu’aujourd’hui encore je ne peux me rappeler sans émotions, c’est mon championnat du Monde 1958 à Leipzig. L’accueil inoubliable dont les coureurs – et particulièrement nous, les Français - avons été l’objet. Ce vélodrome plein comme un œuf, et ces milliers de briquets allumés dans la nuit pour célébrer notre course… Inoubliable … Plus de cinquante années après, j’en ai encore le frisson »
« Un autre beau souvenir de course ne se rapporte pourtant pas à une victoire. C’était dans un championnat d’Ile-de-France, du diable si je m’en rappelle la date… Je suis en tête lorsque la moto tombe soudain en panne. Pendant les trois tours de neutralisation, dépité, je me dis que je n’ai plus rien à perdre. Et je me remets à fond dans la course, au point que j’arrive à reprendre mon tour perdu, et à reprendre bientôt le commandement de la course ! Jusqu’au moment où la deuxième moto tombe à son tour en panne ! Ce n’était pas mon jour. Mais paradoxalement, cette course reste pour moi un souvenir de plénitude physique : je crois bien que jamais je ne me suis senti aussi fort que ce jour-là !»
STAYER FR : « Après votre championnat de France victorieux, il y a donc eu le championnat du Monde, pour lequel vous avez été sélectionné avec Albert Briquet »
Henri TOMASSI : « Et si je peux avoir des regrets, c’est bien celui d’avoir mal « géré » ma finale ! Pensez-donc : j’avais terminé deuxième de ma série qualificative, la plus rapide, courue à plus de soixante-neuf kilomètres heure ! L’Allemand de l’Est Lothar Meister, qui l’avait remportée, était inabordable. Que voulez-vous faire contre un bon coureur qui disputait trente à quarante courses derrière moto dans la saison, alors que nous, les coureurs français, en alignions péniblement trois ou quatre ? Et puis j’avais un défaut, je vous l’ai déjà dit, je « traquais » beaucoup. Et franchement, j’ai mal couru cette finale, alors que j’avais de si bonnes jambes cette année-là ! Rendu imprudent par ma bonne prestation dans les qualifications, j’ai demandé à mon entraîneur Victor Longue d’attaquer aux alentours de la mi-course. Au lieu de faire la course d’attente qui s’imposait, j’ai déclenché la bagarre. Je n’ai pas été assez prudent, et mal m’en a pris… Résultat : avant-dernier devant Albert Briquet, alors que j’avais franchement les moyens de faire beaucoup mieux. D’autant que jamais plus par la suite, je n’aurai l’occasion de courir à nouveau un championnat du monde. »

STAYER FR : « Vous vous rappelez les braquets que vous utilisiez ? »
Henri TOMASSI : « Bien sûr : 60 x 14 sur le ciment de La Cipale , 62 x 14 sur le bois du Vél’ d’Hiv', 64 x 14 sur le ciment du Parc des Princes ! Pour la piste municipale de Saint-Denis, je n’ai pas gardé souvenir de la démultiplication que j’utilisais, mais ce dont je me rappelle très bien, c’est de cette nocturne où je suis à la bagarre avec Godelle et Picoche, et des étincelles que faisaient mes pédales en touchant le ciment dans les virages… »
STAYER FR : « Pour clore cet entretien, j’ai pensé que vous pourriez apporter un conseil aux jeunes stayers. Quelles sont les qualités nécessaires lorsque l’on veut pratiquer le demi-fond, selon vous ? »
Henri TOMASSI : « Pour pratiquer le demi-fond, il faut d’abord être adroit, ne pas trop coller au rouleau, et être « vite ». Je me rappelle que lors d’un championnat d’hiver, au « Vél’ d’Hiv’ », je faisais les meilleurs temps contre la montre derrière moto. Ca me convenait bien, des efforts solitaires brefs et violents. Même si j’ai été – de mon point de vue - un meilleur coureur d’américaine que stayer »
« Etre « vite », c’est une qualité nécessaire au stayer, une qualité qui sert aussi lors de ce moment si délicat à régler qu’est celui de la prise des entraîneurs. Pour ma part, je laissais peu de champ à ces derniers, en accélérant crescendo de façon à prendre « au vol » la moto ».
« L’entraînement en demi-fond ? Je n’y crois pas trop. Par contre, je crois aux vertus de la course : c’est là que l’on acquiert de l’assurance et de la force.»
Patrick POLICE, pour STAYER FR, le 26 Novembre 2017, mis à jour le 21 Avril 2020
Remerciements à Patrick Ardin et Henri Tomassi ainsi qu'à François Bonnin
PALMARES JOSEPH TOMASSI :
CHAMPIONNAT ILE-DE-FRANCE
Dimanche 22 Juin 1958 (La Cipale) :
1er devant Roger Picard et Michel Cazal
Lundi 2 Juillet 1959 (La Cipale) :
2ème derrière Bernard Deconinck
Dimanche 12 Juin 1960 (La Cipale) :
5ème derrière Antège Godelle, Robert Giscos, Albert Gasparini, Lucien Bottiau et … Lefèvre
Dimanche 28 Mai 1961 (La Cipale):
2ème derrière Robert Giscos
Dimanche 24 Mai 1964 (La Cipale):
1er devant André Mézière et Christian Giscos
Dimanche 6 Juin 1965 (La Cipale):
2ème derrière André Mézières
Lundi 15 Mai 1967 (La Cipale):
5ème derrière Christian Giscos, André Mézières, Alain Maréchal et Raymond Pain
Mardi 27 Mai 1969 (La Cipale) :
Quatrième temps aux qualification et non partant en finale
Lundi 18 Mai 1970 (La Cipale) :
- vainqueur de la deuxième série qualificative
- 1er devant Christian Giscos et Alain Dupontreue
CHAMPIONNAT DE FRANCE
Dimanche 7 Juillet 1957 (La Cipale) :
non classé (panne moto) – vainqueur de la 3ème manche qualificative
Dimanche 9 Juillet 1958 (La Cipale) :
1er devant Roger Picard et Michel Cazal
Dimanche 12 Juillet 1959 (La Cipale) :
3ème derrière Bernard Deconninck et Claude Ulrich
Dimanche 10 Juillet 1960 (Vichy) :
2ème derrière Robert Giscos
Dimanche 9 Juillet 1961 (Dijon) :
3ème derrière Marcel De Crescenzo et Antège Godelle
Dimanche 29 Juillet 1962 : (Reims) :
4ème derrière Robert Giscos, André Mézière et Christian Giscos
Dimanche 9 Juin 1963 (Parc des Princes) :
engagé mais non classé – vainqueur Charles Bertrand
Dimanche 13 Juin 1965 : (Parc des Princes) :
4ème derrière Alain Maréchal, Raymond Pain et Louis Delpiano
Dimanche 25 Juin 1967 : (Parc des Princes) :
non qualifié à l’issue de la manche c.l.m.
Dimanche 7 Juillet 1968 : (Lunéville) :
Vainqueur de la série B
4ème derrière Joseph Philippe, Roger Kuten et Alain Maréchal
Dimanche 24 Mai 1969 (La Cipale) :
3ème derrière Christian Giscos et Alain Dupontreue
Passavie Patrick (visiteur) · 21 Avril 2020
Merci pour cet article sur Riri qui fût pour nous tous du Sprinter Club un excellent ami ,aux conseils très précieux pour progresser sur les compétitions. Nous ne t'oublierons jamais.
Leboucq Bernard dit Gibus – 27 Mars 2020
Je suis très heureux de pouvoir lire cet article sur celui qui fût mon mentor mon exemple et mon ami. Il m’a tout appris du vélo. C’était le bon temps avec tous les amis du sprinter club que je n’oublierai jamais.
andré louvet · 22 août 2018 : de fil en aiguille je retrouve cet article bien intéressant sur ce STAYER que je ne connaissais pas encore.merci à l ' interwieveur
Tom (visiteur) · 21 mars 2018 : article très touchant qui traite de mon grand-père Riri :) très content d'être tombé dessus !
J C OROFIAMMA (visiteur) · 19 mars 2018 : RIRI, pour les nombreuses sorties d'entrainement que nous avons fait ensemble que je n'oublierais jamais . amitiés
Merci Patrick, encore un article plein de vie, et pas qu'une tranche.
clam gerard (visiteur) · 25 janvier 2018
C'est avec émotion que je découvre mon capitaine de route lorsque j'ai débuté sur les couleur du sprinter club en 1967, j'ai eu le grand honneur d'avoir couru avec lui sur route et étais témoin de son titre de Champion d'Ile de France à la Cipale dans le années 70. RiRi Tomassi mon ami.