ROGER QUEUGNET, LE DERNIER AU PALMARES
A l’occasion de cet évènement si particulier que constitue le championnat d’Europe de demi-fond, STAYER FR est parti sur la piste (évidemment) de notre dernier champion d’Europe, Roger QUEUGNET.
Non sans mal, nous avons pu entrer en contact avec notre vénérable champion qui, à quatre-vingt-treize années bien comptées, a bien voulu feuilleter à distance avec nous son album de souvenirs. Non sans émotion pour lui d’ailleurs, puisqu’il nous a avoué que, soixante-trois années après, ce titre européen, décroché au « Vél’ d’Hiv’ », lui procure encore le frisson … Et comme quoi le passé n’est jamais aussi éloigné qu’on le pense, il nous a confié son bonheur d’avoir obtenu dans sa carrière des résultats à si haut niveau, mais aussi sa rage de n’avoir pu passer « pro » qu’à l’âge de vingt-cinq ans, recherche impossible du temps perdu … .

Si vous êtes un brin curieux, vous n’aurez pas trop de mal à retrouver, dans un vieux numéro de But et Club, trois planches en forme de bande dessinée, exécutées par le fameux Paul Ordner, narrant quelques étapes de la vie de notre héros. Comme je ne me sens pas une âme de plagiaire, je ne suivrai ici que fort peu le canevas du brillant texte du journaliste Roger Flambart. Je préfère cheminer avec vous au fil des lignes à venir en compagnie de ce grand espoir des routiers de l’immédiat après-guerre, qui, finalement, et fort opportunément, s’est tourné au début des années cinquante vers le demi-fond, pour ne plus le quitterAu terme d’une scolarité achevée à l’âge de treize ans, et après l’obtention de l’indispensable C.E.P., la préférence des activités athlétiques du jeune Roger va se diriger d’abord vers le football. Normal, les grandes figures du football rouennais (notamment les internationaux Roger Rio et Jean Nicolas ) étant des familiers chez les Queugnet, le père étant lui-même un fervent supporteur. Lorsque la famille migrera de Rouen pour s’installer à Saint-Cloud, l’aîné de la famille ne démentira pas l’atavisme familial en devenant un demi-droit de valeur dans les rangs de l’U.S. Clodoaldienne. Mais le cyclisme doit déjà l’intéresser suffisamment puisqu’il participe un jour de l’été 1938 à un concours de pronostics, patronné par la marque de shampooing Dop (publicité gratuite) Ce jeu, qui consiste à trouver le nom du vainqueur de l’étape du jour du Tour de France, a pour prix une … bicyclette ! Grande joie pour notre ami lorsqu’il apprend avoir gagné : pensez, il s’agit là de son premier vélo ! Puis, c’est la déception, grande elle aussi : le beau vélo noir s’avère être un vélo de … cyclotouriste. Mais bientôt le prêt par un camarade d’un vélo – de course cette fois -, lui permettra de se mesurer à ses collègues de l’Ecole des Jeunes Cyclistes de Saint-Cloud, à laquelle émarge déjà un futur sprinter, Pierre Iacoponelli, qui se fera un nom après-guerre en allant titiller l’indéboulonnable « Toto » Gérardin. En cette période d’immédiat avant-guerre, les débuts du jeune Roger n’ont rien de fracassants : il lui faudra attendre même quelques années, pour, en 1943, décrocher enfin sa première victoire, au Vésinet, dans une « Interclubs » de « 3 et 4 », sous les couleurs de l’A.C.B.B.
La guerre s’est invitée entretemps, poussant la famille Queugnet à l’exode vers la Normandie. Le retour à Saint-Cloud, dans un train bondé de soldatesque allemande, annonce le malaise de ces années si pénibles de l’occupation. Le père a été fait prisonnier : les trois garçons et leur mère doivent désormais affronter les rigueurs d’un quotidien rythmé par cette impression de faim quotidienne lancinante, jamais calmée par les maigres produits dispensés par les cartes d’alimentation, et le couvre-feu, prison temporelle qui cadenasse les nuits de 23 heures jusqu’ à cinq heures du matin. Côté vélo, rien n’est facile non plus.
En sa qualité de coursier pour pharmaciens, (employé par la société parisienne ASTRA de 1938 à 1943), le salaire est plutôt chiche pour notre apprenti-champion, et les pourboires rares. En tous cas, ils constituent des ressources insuffisantes pour assurer un entretien correct de sa bicyclette, et lui permettre de se mesurer à ses pairs lors des courses en circuit disputées en région parisienne.
Et comme si ça ne suffisait pas à plomber ce lourd quotidien, en cette année 1943 plane pour notre homme la menace du S.T.O (Service du Travail Obligatoire) Assigné en 1943 par les autorités allemandes à aller travailler en Germanie pour le compte du Fürher, Roger, sur le conseil d’un copain bistrotier, ne trouvera son salut qu’en s’engageant dans les G.M.R., ces Groupements Mobiles de Réserve, nouvellement institués par l’Etat vichyssois, et qui ne sont rien moins que les ancêtres de nos C.R.S. En Octobre 1943, Roger Queugnet rejoint la caserne de Versailles. Ouf … Il a échappé aux usines allemandes et au travail forcé pour l’industrie de guerre. Là, il ne lui reste plus qu’à attendre, entre ses missions qui consistent en des déplacements en ville pour effectuer des contrôles d’identité, l’heure de la libération. Elle sonnera bien curieusement pour lui, puique Roger Queugnet nous rapporte qu'elle se matérialisera sous la forme d’une arrestation à son domicile de Saint-Cloud, par des résistants F.F.I. qui confondant selon lui les GMR avec la Milice. Entre Octobre 1943 et Mars 1946, notre homme n’aura disputé aucune course, s’entraînant quand cela lui était possible.
En Mars 1946, et ceci pour assouvir désormais pleinement sa passion du cyclisme, Roger Queugnet démissionne et revient à la vie civile … et au vélo. Très vite, il va retrouver le coup de pédale. Et moins de trois mois plus tard, lui, dont la progression avait jusqu’ici été si laborieuse, va accumuler les bons résultats. Le « déclic » se manifestera sous la forme de sa rencontre avec Claude Evrard, le directeur sportif de l’équipe professionnelle Genial-Lucifer, qui se trouve alors être son voisin. En sa qualité d’Indépendant, il a la possibilité de se mêler aux « pros », et Evrard lui propose de rejoindre son « team », afin de disputer le Tour de l’Ouest, cette prestigieuse course par étapes hélas aujourd’hui disparue. Disputé à la fin du mois d’Août par étapes de 200 kms, le Tour de l’Ouest n’est pas une sinécure. Il va finir tout à fait honorablement cette rude course à une prometteuse 22ème place. Mais surtout il sortira de cette épreuve avec « des jambes de feu ». Et l’espace d’une quinzaine, il va rafler le Trophée Peugeot, Paris-Troyes, le Prix de la même ville, et accomplir dans la foulée une belle saison d’hiver au vélodrome parisien du même nom.
La saison 1947 va s’avérer déterminante pour la suite de sa carrière. Les victoires s’enchaînent alors : Paris-Evreux, Grand Prix de Boulogne-Billancourt, Grand Prix de Saint-Denis … Côté titres, ça va bien aussi, merci : champion d’Ile –de-France sur route et sur piste en individuelle et en poursuite … A l’automne, il est approché par Francis Pélissier, qui lui propose de rejoindre les rangs de l’équipe La Perle-Hutchinson. Et il va signer son contrat, comme il en est alors l’usage, lors du Salon du Cycle. « Le Grand » n’avait pas manqué d’être impressionné par la performance de notre homme qui, lors d’un Paris-Evreux, avait trouvé

le moyen, après deux crevaisons et autant de chasses en solitaire, de sauter à temps dans l’échappée qu’il allait ensuite conclure victorieusement. Dès le mois d’Octobre 1947, le voici donc professionnel. Les « pros », il va se frotter à eux tout l’hiver sur les lattes du vélodrome d’hiver, et, à la reprise de la saison routière 1948, il ne fera pas les choses à moitié : première course, première victoire ! Les portes d’une grande carrière de routier semblent désormais ouvertes à deux battants.
Sauf que cette victoire ne marquera finalement que le début d’une lancinante maladie, une mauvaise bronchite, qui durera trois mois, et au bout de laquelle il ne renouera plus jamais par la suite avec l’état de grâce qui était le sien. A la sortie de cet étrange tunnel, les accessits vont succéder aux accessits, les abandons aux abandons, et les déceptions aux déceptions. En entamant la saison 1949, il a déjà compris qu’il ne sera jamais le grand routier que la presse spécialisée avait annoncé tous azimuts. Exit la saison suivante l’équipe La Perle Hutchinson, faute de résultats probants. Camille Narcy et l’équipe Peugeot lui tendent alors la main, et c’est sous les couleurs bleu et jaune de Peugeot-Dunlop qu’il va chasser sur les routes une victoire qui se dérobe désormais obstinément à lui. Dans la carrière de notre homme il y aura un avant et un après Grand Prix de l’Echo d’Alger. Les deux Tour de France auxquels il participe ne lui apporteront que des déboires, le plus dévastateur étant celui causé par son élimination dans l’édition 1950. Heureusement, le 12 Novembre 1950, au cours d’un France-Italie de légende, disputé au Vélodrome d’Hiver, il va connaître, contre Coppi et les siens (son frère Serse, Léoni et Magni), et aux côtés de Bobet, Barbotin et Mattéoli, une des plus belles émotions de sa vie de sportif. La victoire de l'équipe française, remportée sur la marque de 3 à 0 (Individuelle, Poursuite par équipes, Derny) sera pour lui une sorte révélation, et la piste sera sa planche de salut.
L’horizon sur la route est bouché. La piste, qu’il a toujours appréciée, compte tenu notamment de la variété de ses épreuves, l’attire de plus en plus. De plus, que ce soit derrière engins Vespa, Derny ou derrière motos commerciales Terrot ou autres, Roger « colle » parfaitement, comme naturellement, au sillage de ses entraîneurs. Sa rencontre avec Auguste Wambst, à qui toutes ces qualités n’ont pas échappé, achève de le décider. Et une quatrième place, décrochée lors du championnat de France d’hiver, va sceller de façon pérenne l’association.
ne nouvelle carrière, plus enthousiasmante, offre désormais ses perspectives à celui qui n’est plus qu’un ex- espoir du cyclisme sur route. La victoire qu’il n’a pu quérir sur la route, où il s’obstine tout de même encore durant la saison 1951, il va la trouver sur la piste, en remportant au mois de Novembre une première épreuve de demi-fond, le Prix Bourillon, au « Vél’ d’Hiv’ » parisien.
La saison d’hiver 1952 marque un tournant décisif. En fin d’année, il remporte le championnat national d’hiver derrière son mentor Auguste Wambst. Moins de trois mois après, il commence l’année 1953 en fanfare en remportant au « Vél’ d’Hiv’ » le championnat d’Europe des stayers (alors dénommé Critérium d’Europe des vélodromes d’hiver) en terrassant l’épouvantail de la spécialité, le champion du Monde belge Adolf Verschueren. Deux mois après, il ne peut déboulonner sur la piste du Parc des Princes l’indéracinable Henri Lemoine, qui s’en va quérir son dernier titre de champion de France des stayers. La crevaison qu’il a subie après que Lemoine lui ait ravi la tête d’une course qu’il avait jusqu’ici conduit de main de maître constituera toutefois une circonstance atténuante à sa déception.

Au championnat du Monde disputé en Août, il n’y aura rien à faire contre Adolf Verschueren ; sauf à s’emparer de la seconde place sur le podium, ce qu’il fait non sans pousser le maître-stayer belge dans ses retranchements. Soixante-trois années plus tard, il ne peut toutefois s’empêcher de relever que l’entraîneur du champion belge s’est montré ce jour-là le plus rusé sur la piste de Zurich. En cette année 1953, où il a accumulé les victoires sur piste, Roger Queugnet figure dans le carré d’as des meilleurs stayers mondiaux. Il lui reste pourtant à s’emparer du titre national.
Ce sera chose faite dès la saison suivante, qui le voit enfin se vêtir de tricolore. Mais l’affaire n’aura pas été de tout repos. En effet, le jour « j », Roger Queugnet aura dû ravaler son impatience : l’épreuve a été reportée pour cause d’intempéries ! Il ne lui reste plus alors qu’à consoler sa famille en pleurs, venue spécialement pour assister à l’évènement. La finale reportée se disputera le mercredi suivant. Il devra dès lors aller chercher le titre sans le soutien de ses proches, qui assistent ce jour-là à la cérémonie de mariage de sa sœur. Qu’à cela ne tienne : au terme d’une lutte au couteau sur le ciment du Parc des Princes avec l’ex-champion du Monde de poursuite Roger Rioland et le Francilien Guy Solente, il va l’obtenir enfin ce maillot tricolore ! Il ne lui restera plus ce soir-là qu’à rejoindre la cérémonie familiale, chaviré de bonheur, une bouteille de champagne sous le bras, et le maillot bleu-blanc-rouge serré contre son cœur.

Le 30 Janvier 1955, le nouveau champion de France conforte son statut, en remportant le Critérium International d’Hiver de demi-fond, dénommé officieusement « championnat d’hiver international ». Un mois plus tard, le Dimanche 6 Février, en réalisant 55.338 kilomètres dans l’heure, il bat, derrière le derny piloté par Pierre Morphyre, le record de France de l’heure établi par Georges Decaux en 1953. Le 19 Juin, sur la piste du Parc des Princes, il est – il se le rappelle encore aujourd’hui - dans une condition optimale pour enlever de haute lutte un second maillot tricolore, en venant à bout de l’obstiné Roger Rioland, et de Guy Béthery.
Roger Queugnet est bien le stayer français n° 1, mais le championnat du Monde le verra par contre buter à chaque fois au pied du podium, comme en 1954. Au bout de sa course, une cinquième place. La plus haute marche est désormais investie par « l’as » majorquin Guillermo Timoner, qui débute ce jour-là un règne qui fera long feu.

L’année 1956 marque son recul dans la hiérarchie, la ronde des stayers est désormais menée en France, et pour un lustre encore, par le « pistier-à-tout-faire », l’inusable Roger Godeau. La perte du maillot tricolore a entraîné ipso-facto pour Roger Queugnet une diminution du montant de ses contrats. Devant la diminution d’activité des vélodromes, il ne restera pas longtemps hésitant à céder à la proposition faite par un de ses proches de reprendre la gérance de son bar-café à Versailles. Deux années de cette activité avant de tenir un tabac-presse à Gargenville avant dix ans plus tard d’assurer la gestion d’une société de presse.
Le vélo là-dedans ? Il est désormais au clou, car notre champion a été entretemps gagné par un virus, celui du bridge. Et c’est ce jeu de cartes qui va l’occuper principalement jusqu’à nos jours, que soit pour participer à des tournois, ou bien pour les organiser.
Notre double champion de France des stayers affirme qu’il a toujours fait au mieux de ses possibilités, et avec passion, pour honorer ce maillot sur tous les vélodromes de France et d’Europe. Roger Queugnet, notre dernier champion d’Europe, trouvera- t-il son successeur le au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines ? En tous cas, s’il est acquis qu’il ne sera pas parmi nous en tribune ce mercredi 19 Octobre, il peut être assuré que nous aurons tous une pensée pour lui au moment où la ronde infernale s’élancera …
Patrick Police - pour STAYER FR - le 11 Octobre 2016 - remis en ligne pour STAYER FRANCE le 25 Avril 2020



Avec la collaboration de Roger Queugnet, Jean-Marie Letailleur et de François Bonnin
photos STAYER FR, Etienne Harel et J-M Letailleur
Spécial merci à Dominique Turgis
QUEUGNET ROGER
28 05 1923
1942
PISTE
3é Primes: Parc des Princes x2
1946
ROUTE
Paris Troyes, Trophée Peugeot
2é GP VC et L'Equipe
3é Tour du Calvados, Championnat de Paris
22é Tour Ouest
1947
ROUTE
Paris Evreux, GP Alger, Annemasse, Boulogne, Genève, Saint-Denis
2é Circuit de Boulogne
3é Coupe U.C.F.
6é Tour du Canton de Genève
PISTE
Champion Ile de France poursuite
3é GP Dupré Lapize américaine
1948
EQUIPE LA PERLE HUTCHINSON / CILO
ROUTE
GP Echo Alger
2é Crit du Centre (Montluçon), Clichy
10é Boucles de la Seine
11é Paris Tours
12é GP Nations clm
13é GP Courrier Picard
47é Paris Bruxelles
NC Tour de Suisse, Dauphiné
PISTE
Crit Ouverture américaine
1949
EQUIPE LA PERLE HUTCHINSON
ROUTE
2é Aix en Provence (Ronde du Carnaval)
4é Zurich Lausanne
5é Boucles de la Seine, Crit des Alliés
6é GP Echo Alger
7é Joinville (GP Armées Alliées)
9é Tour du Lac Leman
10é Circuit des Deux Ponts, Pleurtuit
NC GP Nations clm
1950
EQUIPE PEUGEOT DUNLOP
ROUTE
4é Premier Elan Parisien
5é Boucles de la Seine
6é Paris Tours, Paris Bruxelles, Tour du Limbourg
8é Paris Valenciennes, Paris Saint-Etienne
36é Paris Roubaix
NC Tour de France, Tour de Suisse
PISTE
2é GP Hourlier Comes, GP Salon américaine
2é Américaine Ouverture Vel d’Hiv (Mignat)
1951
EQUIPE PEUGEOT DUNLOP
ROUTE
5é Paris Montceau-les-Mines, Ronde Carnaval (Aix en Provence)
6é GP Pneumatique
7é Circuit des Deux Ponts
10é Paris Saint-Amand-Montrond
16é Boucles de la Seine
22é Paris Tours
26é Crit National
31é Paris Saint-Etienne
32é Championnat de France
55é Paris Bruxelles
71é Paris Roubaix
NC Tour de France, Paris Nice
PISTE
Demi fond: Vel d’Hiv
2é Prix Hourlier Comes américaine
4é Demi fond: Vel d’Hiv
9é Six jours de Saint Etienne (Bouvard)
1952
EQUIPE CARRARA DUNLOP
ROUTE
9é Championnat sur route des pistards
PISTE
Champion Hiver demi fond
2é Qualification Championnat de France (Paris Buffalo) demi fond
4é Championnat de France demi fond
NC Six jours de Paris
1953
PISTE
Champion Europe demi fond
Qualification Championnat de France (Parc des Princes) demi fond
2é Championnat du Monde, Championnat de France demi fond
3é Qualification Championnat de France (Parc des Princes) demi fond
4é Championnat Hiver demi fond
1954
EQUIPE ROYAL CODRIX
PISTE
Champion de France, GP Conseil Municipal demi fond
Record de l’Heure derrière derny
2é Qualification Championnat de France (Parc des Princes) demi fond
3é GP V.Linart (Bruxelles), GP du Pneu (Montluçon) demi fond
3é Qualification Championnat de France (Parc des Princes) demi fond
5é Championnat du Monde, demi fond
1955
EQUIPE ALLELUIA
PISTE
Champion de France, Crit International Hiver demi fond
Qualification Championnat de France (Parc des Princes) demi fond
Demi fond: Valenciennes
2é Championnat Hiver demi fond
2é Demi fond: Bielefeld
3éCrit Europe (Bruxelles) demi fond
5éGP du Roi (Bruxelles)
1956
EQUIPE LIMOGES UNIC CNC
PISTE
2é GP Bruxelles, Crit International hiver
4é Championnat de France, Crit International (Bruxelles), GP Honneur demi fond
4é Manche 3 Tournoi du Championnat de France (Parc des Princes) demi fond
5é Championnat de France demi fond
5é Manche 1 Tournoi du Championnat de France (Parc des Princes) demi fond
6é GP V.Linart demi fond
9é Manche 2 Tournoi du Championnat de France (Parc des Princes) demi fond
/https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2Fi3MBFMtxkGo%2Fhqdefault.jpg%23width%3D480%26height%3D360)
Roger Queugnet, champion cycliste
Roger Queugnet, né le 28 mai 1923 à Rouen, est un coureur cycliste français, professionnel de 1946 à 1956. Il était également coureur sur piste en demi-fond,...
Il n'avait pas souhaité que nous nous rencontrions pour réaliser ce portrait que je remets en ligne, visiblement d'autres ont été mieux accueillis. Profitez bien de ce passionnant interview