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STAYER FRANCE  :  100 % demi-fond et derny - depuis 2005 au service du demi-fond et du derny

STAYER FRANCE : 100 % demi-fond et derny - depuis 2005 au service du demi-fond et du derny

STAYER FRANCE ex-STAYER FR est le blog du demi-fond et de l'association FRANCE DEMI-FOND. adresse mèl : fddf@dbmail.com page Facebook : @VANWOORDEN21

Publié le par Oscar de Ramassage
Publié dans : #AUTOUR DU DEMI FOND, CULTURE DEMI FOND

 

Après l'opéra, le rock caritatif.

Décidemment, rien n'arrête le Kolossal François Bonnin dans sa verve créatrice.

Il a commis pour STAYER FRANCE cet hymne définitif, qui risque fort de devenir tube planétaire, à moins que ce ne soit déjà fait.

A défaut, il devrait être repris sur toutes les pistes de France et d'ailleurs, j'en prends le pari. 

Enjoy it ! 

 

We are the world

We are the stayers (We are the pacers) 

We are the one's who'll make a brightner cycling

There is a choice who we're making

We're saving our motor-paced

It's true we'll make better days

Just them and us

UN HYMNE POUR LE DEMI-FOND APRES UN OPERA SUR LE DEMI-FOND. FALLAIT OSER NON ?

 

 

Renouant avec une tradition en vigueur dans les années vingt du siècle dernier (petit format, revue de music-hall) et la transcendant, le colossal François Bonnin a commis un de ces travaux qui font date dans l'histoire des entreprises humaines, et marquera à jamais celle de STAYER FRANCE.  

 

Sur la base d'un roman universellement connu, il a commis cet opéra, dédié au demi-fond. 

Savourez comme il le mérite ce morceau de bravoure. 

 

 

_________________________________________

 

 

Je suis tombé par terre,
C’est la faute aux stayers
Le nez dans le guidon
C’est la faute à Macron
Je ne suis pas stayer

La faute aux pacemakers

Je suis simple sprinter
La faute à Castaner

J’suis venu à la piste, Dieu n’sait pas par quelle erreur
Je n’ai pas d’entraîneur qui m’reconnait son coureur
J’me suis fait une équipe avec ceux qui n’en ont pas
Joyeux team en guenilles et un braquet grand comme ça

Il est tombé par terre

C’est la faute aux stayers

Le nez dans le guidon 

C’est la faute à Macron 

Joie est son caractère 

C’est la faute aux stayers

Misère est son rayon

C’est la faute à Macron

 

Je ne suis qu’un sans-grade, mais sans grade on roule quand même 

Je m’échappe quand je veux , je prends des tours sans problème
Comme Jacquelin je fais des pieds-de-nez à mon heure
Et pour me rattraper il faut plus d’un poursuiteur

On me connaît partout de S.Q.Y. à Arras
Je suis aimé de tous excepté des ratagasses
Je vis des primes qui viennent et des primes qui ne viennent pas
Sans savoir à l’avance l’montant du prochain contrat

 

Misère est mon rayon
C’est la faute à Macron

On est laid à Bercy
La faute à Sarkozy
Et bête à Vaugirard
C’est la faute à Giscard
Je ne suis pas stayer
La faute aux pacemakers
Je suis simple sprinter
La faute à Castaner      | (bis)

 

 

 

Paroles : (très !) librement adaptées de  Victor Hugo

 

Musique : se référer à Claude-Michel Schönberg et aux différentes chorégraphies : Paris (Palais des sports 1980), Londres (Barbican Theater 1985), New-York (Broadway 1987) etc...

 

Livret : Un vélodrome parisien... au milieu de la piste une séance d’entraînement échevelée où se lancent pêle-mêle une nuée de coureurs et d’entraîneurs, une multitude d’engins de course et d’entraînement hétéroclites, bicyclettes de piste à pignon fixe bien sur, mais aussi tandems, triplettes, quadriplettes, tricycles à pétrole et même quelques tandems électriques ou à vapeur... 

 

Un peu à l’écart quelques curieux découvrent avec étonnement un stand original tenu par un passionné et érudit, exposant d’étonnantes gravures retraçant les origines de la vélocipédie. Les discussions et polémiques vont leur train sur l’invention de la bicyclette entre célérifère, vélocifère, draisienne... Seule la géniale innovation de Michaux fait le consensus.

 

Tout autour des tribunes, un curieux personnage en chemise vert turquoise s’affaire, carnet et crayon en main, harcelant jury et chronométreurs en quête des résultats et classements des épreuves. Collectionneur, spécialiste des palmarès et statistiques cet ancien collégien d’Arcueil-Cachan a participé autrefois aux caravanes du Collège Albert-le-Grand dont l’une le conduisit aux  premiers Jeux Olympiques d’Athènes. Il eut ainsi le privilège d’assister aux épreuves de cyclisme au vélodrome de Phalère.

 

Dans La  tribune d’honneur , le directeur du vélodrome, Mr Madeleine, industriel , honorablement connu et propriétaire d’une des nombreuses usines de cycles installées au Blanc dont il est aussi devenu le maire. A ses côtés, une jeune fille, Cosette, qu’il a adoptée après la mort de sa mère, Fantine, une ouvrière, couseuse de boyaux, de son usine et l’avoir arrachée des mains du couple Thénardier auquel elle avait été confiée.

Sous l’identité de Mr Madeleine, se cache en réalité un ancien coureur, Jean Valjean, radié de l’U.V.F. en raison d’une lourde condamnation judiciaire, 19 ans au bagne de Toulon, pour le vol d’un tube de colle à boyau. Considéré comme récidiviste pour avoir ensuite dérobé la pompe à vélo d’un jeune coureur savoyard encore inconnu rencontré à l’entraînement nommé Garin. Traqué avec opiniâtreté par l’inspecteur Javert, il s’est installé sous un faux nom au Blanc où ses talents de mécanicien lui ont permis de faire fortune dans l’industrie locale du cycle, développant inlassablement œuvres sociales et mécénat sportif.

 

Quartier des coureurs: Enjolras, directeur sportif des "Amis de l’A.V.A.", coach non conformiste  et idéaliste, il veut briser les combines qui gangrènent le monde du cyclisme et particulièrement le demi-fond. Il croit pouvoir compter sur Marius, un jeune étudiant en médecine licencié à l’A.V.A. (Association Vélocipédique d’Amateurs) mais qui cherche surtout à briller aux yeux de Cosette, sa bien-aimée. 

 

Parmi les coureurs, un jeune garçon, fantasque et gouailleur, le plus jeune fils Thénardier, Gavroche ne passe pas inaperçu. Introduit dans les compétitions cyclistes après s’être engagé dans un Paris-Roubaix en trichant sur son âge, il hante désormais les vélodromes où il se distingue par son courage et sa combativité n’hésitant pas à prendre tous les risques. Quand il ne court pas pour la gagne, il n’a de cesse de relayer et de ravitailler ses coéquipiers,en prenant tous les risques, un "acrobate du relais au guidon et de la distribution des bidons", au mépris du danger. Son insouciance lui sera un jour fatale. 

 

Venu à Paris avec un équipement des plus rudimentaires, il loge le soir dans le creux de l’éléphant publicitaire géant

installé au centre de la pelouse par la maison de thé à l’enseigne éponyme, sponsor de la grande course des 1 000 kilomètres qui se prépare; avec la bienveillance du gardien du vélodrome, le père Fauchelevent. Ce dernier, un ancien stayer gravement handicapé après une chute doit cet emploi à Mr Madeleine qui, doté d’une force physique hors du commun l’avait naguère dégagé du puissant tandem à moteur sous lequel il s’était retrouvé coincé lors de son accident. 

 

En bord de piste, le père Thénardier. Depuis la faillite de son auberge de Montfermeil "Au repos du stayer",

et la mort de son épouse, il s’est glissé dans les milieux cyclistes comme pseudo-soigneur, colporteur de produits dopants et de paris clandestins truqués. Ses deux filles l’accompagnent, Azelma qui fait assaut de charmes auprès des vedettes de la piste, tandis qu’ Eponine son aînée n’a d’yeux que pour Marius. Elle connaîtra une fin tragique en se jetant sous les roues d’une triplette pour protéger ce dernier, tombé lourdement sur le ciment.

 

Thénardier, émigrera  avec sa fille cadette aux Etats-Unis où il deviendra manager de boxe, exploitant honteusement des boxeurs noirs. Mais voici soudain que se produit une agitation dans le peloton ainsi qu’un mouvement de foule dans les tribunes. Gavroche croit reconnaître dans un commissaire de piste l’inspecteur Javert toujours sur la trace de Jean Valjean qu’il pense avoir démasqué en la personne de Mr Madeleine...

François Bonnin - le 22 Juin 2020 

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P
Marc Pacheco Oui là y a de l'imagination....et de la passion...bravo
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