LE GORICKE VOUS SALUE BIEN !

Ils l'ont fait !

Je vous laisse admirer la merveille.

Visite guidée à travers la page internet "Haguenau, Terre de Réussites".

C'est à la rubrique "Talents", et ce mot leur va sacrément bien !

Deux haguenoviens réalisent la réplique d'un vélo aérodynamique

Haguenau, Terre de Réussites à la rencontre de deux passionnés haguenoviens ayant réalisé la réplique du vélo aérodynamique " Göricke " Nous sommes en 1913 et le cyclisme aéronautique a l...

https://www.haguenau-terredereussites.fr/deux-haguenoviens-realisent-la-replique-du-velo-aerodynamique-goricke/

Mieux qu'une réplique, un témoignage !

Il souffle un drôle de vent de folie dans l'Est de la France, du côté de la bonne ville d'Haguenau et c'est pas d'hier ! Et heureusement, nous à STAYER FRANCE, on est les premiers à profiter des travaux d'un fameux duo, celui constitué par mes amis René Hauss et Francis Metzger.

Ces deux-là, non contents d'avoir commis il y a un lustre de cela une époustouflante copie de l'Aérodyne millésime 1933, puis s'être commis il y a deux années dans la construction d'une réplique du vélo caréné (vélo Sputnik) de Jean Raynal (cf. Jean Raynal l'ambassadeur du demi-fond français des 60's - voir sur le blog) se sont lancés dans la construction d'une cover improbable (c'est le mot à la mode) des fameux vélos aérodynamiques allemands Goricke et Brennabor.

Un bref coup de projecteur pour vous situer la chose (je laisse le soin aux historiens du vélo de rentrer dans le détail, les colonnes de STAYER FRANCE leur sont ouvertes) : avant la guerre de 14, du côté de la France et de l'Allemagne, on se livre déjà une bataille - très pacifique celle là - en matière de recherche aérodynamique.

Côté français, le vélo-torpille de l'ingénieur Buneau-Varilla, présenté dès l'hiver 1913 au public parisien, conduit par le recordman de l'heure Marcel Bethet.

Côté allemand, les constructeurs Brennabor et Goricke prennent la balle au bond et présentent dès le printemps 1914 deux fameux engins qui ne lui cèdent en rien : le "Fisch" et le " Schrapnell". Inconduisibles ailleurs que sur une piste, ils sont dôtés de fenêtres en celluloïd dont une ouverture sur le côté pour visualiser l'engin adverse, le "squelette" étant constitué de lattes de bois revêtue d'une soie servant aux ballons ascensionnels façon Zeppelin. Ils paraderont le 5 Avril 1914 sur la piste de l'Olympia de Berlin, pilotés l'un par le stayer hollandais Dickentman et l'autre par le stayer allemand Stellbrink. La lutte avec Marcel Berthet et son vélo-torpille n'aura pas lieu, Berthet étant engagé par ailleurs.