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STAYER FRANCE  :  100 % demi-fond et derny - depuis 2005 au service du demi-fond et du derny

STAYER FRANCE : 100 % demi-fond et derny - depuis 2005 au service du demi-fond et du derny

STAYER FRANCE ex-STAYER FR est le blog du demi-fond et de l'association FRANCE DEMI-FOND. adresse mèl : fddf@dbmail.com page Facebook : @VANWOORDEN21

Publié le par Oscar de Ramassage
Publié dans : #LES INTERVIEWS DU DEMI FOND

BRUNO GARNIER. PISTARD, ABSOLUMENT.

 

 Derrière Joël Lacroix - photo collection Jean-Marie Letailleur  

STAYER FRANCE : " La date et le lieu de naissance, pour les maniaques des chiffres "(et j’en connais !  Y'en  a même qui sont membres du blog)  

Bruno Garnier :   " 1er Mars 1961, à Paris Xème. J’ai grandi en banlieue parisienne, à Livry-Gargan (Seine Saint-Denis) "

STAYER FRANCE : " Quels sont les clubs que vous avez   fréquentés ? "

Bruno Garnier : " Tout d’abord Coubron, puis Noisy-le-Sec. Après, ce fut le C.M Aubervilliers (j'étais alors Junior 2 puis Senior A). Ensuite, ce fut l’U.S Créteil, en qualité de « 2ème caté », puis la Pédale Charentonnaise, avant de finir au V.C XIIè" "

STAYER FRANCE : " Et le palmarès ? "

Bruno Garnier : " Celui d’un pistard complet, ou en tous cas de quelqu'un qui a brillé dans toutes les spécialités de la piste, ce qui revient un peu au même, non ? Champion d’Académie (A.S.S.U.) en vitesse d’abord (au cours duquel j’aligne les coureurs F.F.C.), champion d’Ile-de-France Junior du kilomètre et en poursuite (en 1979) ;  champion d’Ile-de-France Senior de course aux points en 1980,  champion d’Ile-de-France de vitesse par équipes en 1980, champion national de poursuite olympique à Bressuire en 1982.

BRESSUIRE 1982 : avec Carrara, Masson et Brouzes

Sur la route, même si c’est dans des épreuves régionales, je comptabilise pas loin d’une centaine de victoires " 

STAYER FRANCE : " Comment êtes-vous venu au demi-fond ? "

Bruno Garnier : " Il y a toujours eu deux cyclistes en moi : le routier adepte de nature et de grands espaces, qui trouvait son compte dans les belles grandes classiques et autres courses par étapes, celles des départs matinaux dans la vallée de Chevreuse (départ : 7 h 45 aux Mesnuls !), des conditions climatiques éprouvantes, des parcours difficiles (côtes, pavés) ; et l’autre, le pistard, celui qui aimait l’atmosphère si particulière des vélodromes, les épreuves courtes, nerveuses et denses, suivies de bon moments passés entre copains dans le carré des coureurs "

STAYER FRANCE : " Alors, plutôt routier, ou plutôt pistard ? "

Bruno Garnier : " Du junior prometteur sur route - à une époque où la concurrence avait nom Pascal Jules, Philippe Lauraire, Jean Jacques Philipp -, raflant une quinzaine de bouquets et passant directement en senior. A la saison suivante, il ne restait en 1982 que le regret de deux années plutôt mal négociées.  Entre route et piste mon cœur balance, et au final je ne progresse nulle part. Pire, au C.M Aubervilliers, en voulant me familiariser aux longues distances (les classiques parisiennes  - Paris-Ezy, Paris-Evreux, Paris-Troyes… - font souvent cent-quarante / cent-cinquante kilomètres), je perds mon punch - cette faculté de sortir quelle que soit l’allure - sans vraiment m’endurcir. Réduit à suivre, je commence à m’ennuyer ferme dans ces courses interminables… En fait, je m’aperçois que je n’ai pas la mentalité d’un routier…" 

" Sur piste le bilan est également moyen à Lyon en 1980, et une chute me prive de semaine fédérale à Reims l’année suivante. Il faut rappeler qu’il était alors souvent aussi difficile d’être champion d’Ile de France et sélectionné pour la semaine fédérale, que d’être champion de France.  Incorporé au bataillon de Joinville, je tue le temps en mangeant… et je prends quelques kilos dont je ne me débarrasserai jamais complètement, et qui me pénaliseront sournoisement pendant le reste de ma carrière. Qui se préoccupait alors vraiment de diététique et de rapport poids / puissance ??? "

" En mars 81, le drame : mon copain, mon frère, Patrick Noël [coureur première catégorie FSGT au club de Noisy-le-Sec n.d.l.r], se tue lors d’un accident de course en vallée de Chevreuse. Je perds un soutien précieux et trouve le temps bien long sur les routes de Seine-et-Marne où je m’entraîne désormais sans enthousiasme "

 " L’année 1982 s’annonce néanmoins sous de meilleurs auspices : l’entraînement hivernal sur la piste couverte de l’INSEP me permet d’aborder la saison dans un état de forme excellent. Début Juin, pendant les Six jours de St Denis, je me rends chaque matin à la Cipale pour participer à l’entrainement de l’équipe de France.

La Cipale était un véritable oasis de verdure. Nous y avions nos cabines, nos habitudes, notre public d’anciens cyclards, de boulistes et de filles qui officiaient dans les proches environs. Ces entraînements matinaux étaient un vrai bonheur, aussi durs soient-ils derrière le derny de Gérard Quintyn ou de Daniel Morelon … Pour ma part, je goûtais un plaisir immense à pédaler en sentant les rayons du soleil réchauffer la température, le « tac tac » des tourniquets d’arrosage mettait une ambiance estivale, et l’odeur d’herbe mouillée flattait agréablement mes narines de faux citadin… Qui n’a pas connu ces entraînements ne peut comprendre… "

STAYER FRANCE : " En fouillant mes archives, j’ai vu Bruno Garnier tiré par Claude Larcher, Bruno Garnier entraîné par Joël Lacroix. La liste s’arrête là ou bien  il y en a eu d’autres ? "

Bruno Garnier : " Outre les deux que vous nommez,  j’ai couru derrière Goutorbe, Maréchal également, lors d’une tournée de courses en Italie, l'Allemand Schmadke, lors du championnat d’Europe à Dortmund, et le Néermandais Bruno Walrave, lors d’un stage d’entraînement en Hollande à Alkmaar. Joël Lacroix et Alain Maréchal étaient de vrais « camions » : le cuir toujours gonflé et la manette douce… Joël Lacroix « sentait » bien son coursier. Il vous rendait meilleurs les jours où vous n’étiez pas au mieux : il « bichonnait » son coureur "   

STAYER FRANCE : " Puisqu’on parle de camion, causons un peu moto …"

Bruno Garnier : " A part les « Yam », les BSA de la Cipale, je crois que ces BSA nous en retrouvions une partie à Besançon et à Lyon. Elles avaient l’avantage d’un moteur très bas qui procurait un excellent abri. A l’étranger je ne me rappelle plus tous les modèles, hélas, mais tout de même des Cagiva de Rome (des 400 je crois) et surtout ce qui surnage, ce sont les motos des Vel’ d’hiv' : quelle impression de rouler derrière celles de Dortmund (bichonnées par Schmadke) (motos suisses Motosacoche 1000 cm3 - n.d. STAYER FRANCE)

avec leur long réservoir cylindrique…

ou celles d’Anvers, lorsque je faisais la traditionnelle course  du 26 décembre ! Il ne faisait pas bon être craintif,  lancé à quatre-vingt kilomètres/ heure derrière ces engins : on voyait la courroie de transmission sur l’énorme poulie d’entraînement, c’était impressionnant ! "

STAYER FRANCE : " Venons-en à vos deux titres de champion de  France : « à l’aise » ou « dans la  douleur » ? "

Bruno Garnier : " Le premier - à Grande-Synthe - fut acquis dans la difficulté au prix d’une course pleine et athlétique. J’étais super-favori et devais absolument gagner pour avoir une chance de passer pro et faire la saison d’hiver. En conséquence j’avais une grosse pression, et en même temps un programme pléthorique qui m’empêchait de manager ma préparation comme je le souhaitais. De plus la piste ne me convenait pas trop : une piste sans histoire (inaugurée quelques semaines avant le championnat) très ventée et exposée, c’était le genre de piste où j’avais du mal à trouver la vitesse supérieure. Les épreuves de demi-fond s’y apparentaient davantage à une longue poursuite plutôt qu’à l’enivrante sensation que procurent les hautes vitesses ! Pierrot Trentin avait encore de grosses ambitions à cette époque, et était toujours un rude compétiteur. C’est pourquoi après avoir pris la tête de course par une prudente remontée : attaques tranchantes et sans bavure / phase de récupération, nous avions fait une course « prudente », en préservant les deux cents mètres d’avance acquis sur Trentin sans jamais friser la zone rouge. En résumé, une victoire sans suspens et sans facilité " 

1984 : aux côtés d'Alain Maréchal, Pierre Trentin, Joël Lacroix et Dominique Thiébaud


 " Le second par contre à Carcassonne est un grand souvenir. Après avoir raccroché fin 84 et repris en mai 85, j’avais pris de bonnes résolutions et retravaillé les fondamentaux que j’avais, il faut le dire, négligés : courses sur route en me rendant au départ et en rentrant « à la pédale », volume de travail mieux ciblé et en hausse, calendrier de courses cohérent …

Bref, je me suis présenté à cette semaine fédérale dans une forme éblouissante "

 " La course avait lieu en milieu de semaine et j’avais gagné le dimanche précédent sur route (je n’étais plus en première catégorie à ce moment). Nous avions loué une résidence à Capendu avec Lacroix, mon entraîneur et Jacky Bernier, le président du V.C XIIème, club dans lequel j’étais licencié.

Le contexte était très particulier car Joël Lacroix était en disgrâce à la fédération, laquelle m’avait fortement incité à lui préférer Alain Maréchal, autre formidable entraîneur avec qui j’avais fait une semaine de course en Italie, courant Avril. Par fidélité en amitié, j’avais refusé et nous nous trouvions ainsi un peu « seuls contre tous » alors que s’engageait cette semaine fédérale. La partie s’annonçait serrée car, à l’initiative de Jean Court, commissaire international et chargé de la promotion du demi-fond en France, d’excellents routiers avaient décidé de s’aligner, comme Daniel Mahier - vainqueur de Paris - Ezy par exemple - ... en plus de mes adversaires habituels. Noppy Koch et Bruno Walrave avaient d’ailleurs fait le déplacement des Pays-Bas pour les entraîner, gage du sérieux de la menace "

" Pourtant la plus grande sérénité m’habitait, et c’est très confiant que j’arrivais au vélodrome le lendemain des séries. J’avais gagné la mienne sans rien montrer. Notre plan de course était bien établi : mon entraîneur et moi avions prévu un départ ultra rapide pour ne pas laisser l’initiative aux routiers, et déjouer toute velléité de manœuvres. Lorsque j’y repense, il me revient surtout la chaleur brûlante de cette fin juillet à Carcassonne. Il faisait une température de fournaise dans l’enceinte du vélodrome ou la longue piste chauffée à blanc nous attendait. Nous devions nous y élancer à 13h00.  En signant la feuille de départ, je surpris mes adversaires, pourtant des routiers « robustes », visiblement incommodés par ces conditions extrêmes, alors que je les considérais comme plutôt agréables et favorables à mes projets offensifs " 

Lacroix-Garnier à l'attaque de l'équipage Larcher-Coquoz


 

 

 " Connaissant bien la piste pour y avoir fait un ou deux contrats les année précédentes, j’avais adopté un grand braquet, car je comptais imposer un rythme très soutenu, une sorte de bras- de-fer cycliste, pour éviter les embûches liées aux faibles moyennes : fausse attaques, adversaires qui se liguent contre le supposé favori et autres joyeusetés du même ordre. C’est certes moins spectaculaire, mais dans un championnat il faut aller à l’essentiel et ne pas se laisser distraire. Donc avec mon 68X14 je devais faire un départ rapide ! Et bien ce fût un départ ultra-rapide, comme à l’entraînement nous l’avions maintes fois répété : d’abord se faire retenir un peu par le lanceur (Jacky Bernier) pour avoir du champs et surtout choisir l’endroit où la moto me prendrait (le virage est le plus favorable pour jouer avec la pente),  ensuite une forte accélération puis une poussée de celui-ci afin de prendre l’extérieur à la limite de ce qui est autorisé tout en venant très près du coureur me précédant afin de gêner sa moto lors de la prise !!! Tout fût orchestré au millimètre, n’avais-je pas la réputation d’un pistard adroit ? Je pris le sillage de Lacroix lancé comme une balle et dans la foulée passais tous les coureurs qui semblaient faire du surplace. Une fois en tête Lacroix me fit souffler à peine quelques tours puis au son du moteur je compris que nous nous mettions sur orbite. D’attaque il n’y eut finalement pas, car la file de coureurs étirée par l’allure soutenue était déjà à la limite de rupture. Mes adversaires évoluaient plusieurs ton en-dessous sur cette grande piste, la seule incertitude étant mon aptitude à tenir ce rythme avec le rouleau à 90 (ou 100 ?) et cette chaleur terrible, venue du béton de la piste et du moteur de la Yamaha, cette alliée qui m’emmenait rapidement vers la ligne et un nouveau sacre… A la mi-course je prenais un tour au deuxième, et de doute il n’y eut alors plus. La suite ne fut que patience, éviter le moindre risque, conserver sa lucidité et assurer. Pour le plaisir Lacroix fit les derniers tours plein gaz, pas loin de cent ( !) au compteur et enfin la ligne… C’était mon troisième titre national après ceux de Bressuire en poursuite olympique et Grande-Synthe. Le plus précieux. " 

sur le podium : Francis Coquoz, Claude Larcher, Bruno Garnier, Joël Lacroix , J-F Pouzet

" Pour la petite histoire Lacroix avait, après cette finale, suggéré au coach de l’équipe d’Ile-de -France de m’intégrer au sein du quatuor de poursuite qualifié in-extremis pour les demis après la défaillance de l’un des coursiers. Celui-ci refusa et l’équipe fut battue. Je regrette encore aujourd’hui, car avec mon apport je pense que nous aurions gagné, et c’eut été un magnifique doublé ! " 

STAYER FRANCE : " Après ce titre de champion de France, on perd la  trace de Bruno Garnier "

 Bruno Garnier : " Après ce championnat de France, je visais le championnat du Monde, qui se déroulait à Zurich, et que j’ai complètement  loupé… Et dire qu’une semaine avant, aux Six Heures du Havre, « on faisait des ronds » avec Hervé Dagorne, en poussant les  Allemands Gunther et Diehl dans leurs retranchements, laissant derrière nous des adversaires de la trempe de  Pascal Lino et Michel Dubreuil !  Et huit jours après, à Zurich, rien, « scotché » au ciment… Terriblement déçu, je ne savais plus quoi faire. J’ai arrêté le vélo dans la douleur, à la fin de l’année 1986. Ce fut une rupture, et un grand déchirement. Il faut se situer dans le contexte de l’époque pour comprendre. A vingt-cinq ans,  je n’avais plus aucun statut social. En effet, il devenait déjà à cette époque difficile d’obtenir des aménagements professionnels. Jacky Bernier n’ayant pas réussi à me faire embaucher comme employé municipal, je me trouvais sans emploi et en fin de droits.  Après le championnat de France, j’avais hélas complètement loupé mon championnat du monde à Zurich, ce qui m’ôtait tout espoir de faire enfin la saison d’hiver des Six Jours en pro, projet qui se rapprochait et s’éloignait depuis ce qui me semblait de longues années... J’avais certes renoué avec un niveau athlétique très correct, mais ce manque de perspective lié à la précarité de ma situation sociale pesaient de plus en plus lourd dans mes projets et surtout dans ma tête. Pour résumer, je dirais que j’en avais un peu assez de cette « vie de  patachon » … Je n’avais pourtant pas encore atteint ma maturité physique et possédait une belle marge de progression, j’en suis convaincu. L’hiver 86, après les Six Jours de Dortmund, Grenoble et une dernière tournée de courses en Afrique de l’Ouest (avec la bande de Francis Ducreux et Raphaël Géminiani,Yavé Cahard, Marcel Tinazzi, Peter Pedersen le Danois, Régis Simon, René Kos, Pierre Le Bigault et j’en oublie…), je me rends dans le Doubs pour faire du ski de fond, sport dont je suis un adepte de longue date. Le directeur de la maison de vacances me propose de donner des cours pour la saison d’hiver et j’accepte. Fini le vélo, j’enchaîne avec une saison d’été pendant laquelle j’organise randos et visites guidées puis une autre saison d’hiver. Les ponts sont rompus. Une autre vie commence. Rattrapé par la précarité des métiers du tourisme, je quitte le Doubs pour l’Alsace. Décidé cette fois à reprendre les choses du début, j’intégrerai une grande entreprise de Nord Alsace. J’y occupe actuellement un poste de cadre après une évolution qui m’a donné de grandes satisfactions. Ce n’est que très récemment, grâce aux réseaux sociaux, que je reprendrai contacts avec certain de mes copains de cette époque " 

STAYER FRANCE : " Pendant votre brève carrière de  stayer, vous êtes-t-il arrivé d’être épaté par un confrère pistier ? "

Bruno Garnier : " J’ai toujours eu un faible pour les coureurs complets, polyvalents. Dans le genre, l’Australien Danny Clark, c’était ce qui se faisait de mieux : bon sprinteur, excellent américain, bon « kilométreur » et stayer.  (En fait j’ai constaté pendant cette tournée que certain des « purs » coureurs de demi-fond étaient peu polyvalents) L’Allemand Peffgen aussi était pas mal dans le genre. En plus d’un remarquable américain et d’un fameux stayer, il a été un routier pas médiocre. Alors que les autres, les « purs spécialistes » du demi-fond genre Mineboo, Gentili, Dotti, Podlesch, n’étaient pas forcément épatants lorsqu’ils « sortaient » de leur spécialité "

STAYER FRANCE :  " Et maintenant, fini le vélo, fini  la piste ? " 

Bruno Garnier : " J’ai toujours continué à rouler, pour mon plaisir. En 2008, j’ai même fini dans les dix premiers du marathon VTT WOMC d’Offenburg, organisé en Forêt Noire. Hélas, suite à un accident de la route où je me suis fait renversé, et qui m’a bousillé l’épaule, je ne  peux plus en faire. Dommage, car j’adore toujours le vélo… En fait, je l’aime encore plus qu’avant…"   

 

Rappel du palmarès de Bruno Garnier en demi-fond :

Besançon 1983

- remporte la deuxième série

- abandon en finale (entr.  Claude Larcher)

La Grande Synthe 1984

- remporte la deuxième série

- champion de France (entr. Joël Lacroix)

Commercy 1985

- remporte la [première ?]  série 

- 2è derrière Dominique Thiebaud

Carcassonne 1986

-  remporte la deuxième série

- champion de France (entr. Joël Lacroix)

 


Patrick POLICE pour STAYER FRANCE

Le 28 Février 2014 - remis en ligne le 28 Octobre 2021

 Interview réalisé par Bruno Garnier lui-même et mis en forme par Patrick Police

Merci à Jean-Marie Letailleur pour le contact

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