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J’ai toujours été fasciné - et ça ne date pas d’hier - par ceux que l’on appelle « les battants », les « baroudeurs ». Cette affection pour les « casseurs de baraque » que, par exemple, furent dans les années cinquante les Schaer, Robic, Varnajo…
Cette fascination s’est reportée plus tard, sur d’autres « bouffeurs de vent », qui alimentèrent ma petite chronique : les Joaquim Agostinho, Dirk de Wolf, Thomas Wegmuller, Ludo Dierkxsens, dont les efforts émouvants furent rarement payés de retour… Et je n’en suis toujours pas guéri, la preuve, puisqu’aujourd’hui encore je ne peux pas m’empêcher de cultiver une certaine tendresse pour les sorties aussi vaines que pleines de panache d’un David Boucher.
Plus grave : peut-être inconsciemment gagné par l’exemple de ces chevaliers de l’inutile, il m’est aujourd'hui encore insupportable de rester sagement pelotonné à l’abri d’un peloton ou d’un groupe. Et d’aller chercher à prendre ma part de vent, quoiqu’il m’en coûte par la suite (et il m’en coûte souvent)...
Fort de ce préambule, et sachant que le Monsieur dont je vais vous parler fut, notamment, trois fois champion de France des stayers et troisième d’un championnat du Monde de la spécialité, vous comprendrez aisément que vous ne pouviez pas couper un jour ou l’autre à un portrait de celui que l’on a appelé « Le Chouan », j’ai nommé Robert Varnajo, dynamiteur de peloton dans les fifties, et amoureux éperdu de notre cher demi-fond, auquel il consacra l’essentiel de la seconde partie de sa carrière.
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Un peu de biographie
« En 1939, le 3 septembre exactement - je ne peux pas m’en rappeler aujourd’hui encore sans émotion - le garde-champêtre est venu remettre à mon père son ordre de mobilisation. Comme il était berger de profession, parti à la guerre, c’est à moi que fut confiée la garde des moutons, jusqu’à son retour de captivité. D’ailleurs, tenez [ Robert Varnajo me tend la coupure, patinée par les ans, d’un journal local ] ça a fait l’objet d’un article dans la presse de l’époque »
« Dès l’âge de dix ans donc, j’ai été amené à m’occuper de l’exploitation familiale, avec ma mère, pendant que mon père restait prisonnier en Allemagne [ j'ai encore en mémoire, soixante-quatorze années après, le numéro de son stalag : 11 b ]. A cet âge, je portais les moutons à bras le corps quand il le fallait, et j’accomplissais tous les travaux d’un homme à la ferme : c’est ce régime qui a sûrement contribué à me donner une si robuste constitution ! »
« Mon père, après son retour du stalag, a repris sa place à la ferme. Puis, pendant que, près de vingt années durant, j’arpentais à vélo les routes et pistes d’Europe et d’Amérique, il est resté berger, jusqu’à sa retraite. Et aujourd’hui, j’occupe, seul, la maison familiale, là où j’ai vu le jour le 1er Mai 1929, à Port-la-Claye, près de Curzon »
« J’ai repris la bicyclette après une interruption de plus de vingt années. Et en 1987, je me suis offert un superbe Atala, que j’ai utilisé jusqu’à ce que je me mette au VTT. Mais aujourd’hui, après avoir chuté assez sérieusement avec cet engin, je privilégie le… home-trainer, home-trainer que j’ai bricolé à ma façon.
Car il faut dire que j’ai toujours été intéressé par la mécanique. J’ai réparé jusqu’à six-cent-cinquante horloges durant trente années ! Et il m’arrivait même de refaire des pièces d'horlogerie (dents de pignons, roues dentées) avec de la brasure d'argent et des chevilles en acier... une véritable passion… et une fierté aussi, même si j’ai dû arrêter, mon talent commençant à devenir un peu trop connu des voisins et amis.
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La mécanique du vélo n’a également aucun secret pour moi; il faut dire que mon apprentissage, je l’ai fait dès mes seize ans, chez Mr Mathé, un marchand de cycles, à Luçon, pas loin d’ici. Et je peux affirmer que très vite, j’ai été à bonne école, le patron passant plus de temps à bavarder avec la clientèle à l’extérieur de la boutique, au gré d’escapades au bistrot voisin. Maintenant ce goût de la mécanique m’est un peu passé, mais pas ma soif de connaissances et ma curiosité.
Aujourd’hui, ici, dans la maison de mes ancêtres, c’est au jardinage que je consacre désormais l’essentiel de mon temps »
Un regard sur la carrière
« Vous voulez que je vous parle de ma carrière… D’abord, il faut savoir que je n’ai jamais pu faire de vélo « planqué dans les roues ». Il fallait toujours que je parte à l’attaque. Du coup, je passais pour un sacré emm… dans le peloton. Je me rappelle de Géminiani qui, à chacun de mes démarrages, râlait à mes trousses, de sa voix de rogomme : « Chouan pourri ! Fouteur de m… ! ». Bref, j’étais un « emmerdeur » dans le peloton [ un emmerdeur de pédaler en ron-ron en somme, on peut le dire ? (n.d.l.r) ]. (Si avec cette saillie, je n'obtiens pas mon diplôme de l'école du rire, c'est à désespérer...)
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En courant de cette façon, on ne gagne pas toujours (cf. mes championnats de France et du Monde 1954), c’est vrai. Mais en même temps, quand, les rares fois où, écoutant les conseils donnés, je m’obligeais à me « planquer » dans un groupe ou dans le peloton jusqu’au final, eh bien… quand arrivait le moment de devoir « déboucher » : rien. J’étais comme anesthésié. Rouler à l’abri, dans les roues, « ça m’endormait ».
Et puis, j’aimais bien fiche la pagaïe. En plus, il faut bien reconnaître que l’on n’avait pas une grosse pression chez Gitane à l’époque. Le patron, Mr Marcel Brunelière, me le disait souvent : « Te casses-pas la tête : gagnes- moi en une juste de temps en temps… Allez, viens, on se fait une bonne bouteille de Gros-Plant » (Rires) ».
« C’est certain, j’aurais pu remporter davantage de courses …. Combien de fois j’ai dû prendre le départ la mort dans l’âme, en laissant derrière moi parmi le public une belle fille qui ne demandait qu’à partager un bon moment avec moi… Bon, ceci dit, il y a bien des fois où je ne suis pas parti, et tout bien pesé, j’ai moins manqué de « bons moments » que de belles courses… Et je ne regrette rien… D’autant plus qu’il m’est arrivé de signer de sacrées performances sur ce terrain-là, même - et je dirais même surtout - après des courses éprouvantes. Quand j’y repense, c’était même dans ces circonstances où - l’excitation de la fatigue aidant - j’étais finalement assez performant. J’étais peut-être pas terrible sur le vélo, [ il plaisante ? n.d.l.r ] mais un « coup » de loupé, ça ne se rattrape pas. Non, vraiment, je ne regrette rien. Né dans la misère, je ne suis pas arrivé à grand-chose, diront certains. Moi, je sais que j’ai eu une belle vie ».
« De mon passage chez les routiers, j’avoue que c’est ma période chez les amateurs que j’ai préférée. Chez les amateurs, c’était la liberté. Chez les pros, on était commandé [ il fait la grimace, n.d.l.r ]. Chez les amateurs, on n’avait pas l’impression d’accomplir un travail. Mais chez les « pros », il y a eu le demi-fond, que j’ai découvert dès 1956. Et le demi-fond, j’ai vraiment a.d.o.r.é. »
Un "chouan" chez les stayers
« En selle, je ne regardais jamais le rouleau de la moto. Quand il m’arrivait de le faire, je pouvais constater qu’il tournait à peine. Quand tu es sur le vélo, ce que tu dois regarder, c’est le point bas du dos de l’entraîneur. A l’époque, il était « assis ». Le stayer, derrière, était courbé, penché sur le guidon. Il y a de cela cinq ans, j’ai été assister au championnat de France de demi-fond, à La Roche-sur-Yon. J’ai été surpris par la position des stayers actuels. Bizarre, vraiment. Droits comme des I, avec les bras tendus : comment veux-tu produire un effort valable dans cette position ? »
« Le demi-fond, je m’y suis mis dès 1956, au « Vél’ d’Hiv » de Paris, mais je ne m’y suis réellement consacré qu’à partir de 1961. C’est que, même si la presse de l’époque me présentait alors comme « le futur Toto Grassin », j’ai accumulé les problèmes de santé dès 1955, lors de l’étape du Tour de France Zurich-Thonon-les-Bains, où je me suis attrapé une méchante angine, descendue plus tard sur les bronches, avant de me faire opérer l’année suivante d’ une péritonite. En 1957, je suis revenu à la route, et jusqu’en 1960 on peut dire que je n’ai été qu’un stayer occasionnel »
« J’ai adoré le demi-fond, c’est ce qui m’a le plus « botté » dans ma carrière de coureur cycliste. [ et comment en douter un instant, puisqu’il suffit de lever les yeux pour voir, suspendu au plafond de l’atelier, le vélo de stayer - avec plateau BSA if you please - du maître de céans ].
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Le « truc » qui a un peu tout gâché, c’était l’environnement de la spécialité, les petites « mafias ». Vous allez comprendre ce que je veux dire : par exemple, j’ai le souvenir de cette course à Dortmund, en 1962, je crois, où l’on m’attribue la septième position au départ, comme par hasard. Avec, en prime, bien entendu, la moto de raccroc du vélodrome, celle qui tousse et qui cahote, et que l’on "refile" aux « visiteurs ». Mon entraîneur Lorenzetti et moi on était dépités, et en même temps, galvanisés par ces mesquineries, décidés à se révolter ! Et heureusement, ce jour-là, j’avais les bonnes jambes : j’ai foncé comme rarement. Je n’ai pas arrêté des tours durant de gueuler à Lorenzetti : « Tu pousses, tu pousses ! ». Et nous voilà doublant les coureurs qui nous précédaient, les uns après les autres. Les Meuleman, Timoner et consorts nous regardaient passer, médusés, écoeurés. Jusqu’à ce que l’on tombe sur le dos du champion du Monde, l’idole locale, l’Allemand Marsell... et de le laisser derrière nous, comme les autres ! Alors, là… Ouh là là… silence de mort d’un seul coup dans le vélodrome. Silence impressionnant dans les tribunes, qui a bien duré trente secondes. Et Lorenzetti qui me glisse, à la dérobade, dans cette drôle d’ambiance : « Ma… qué… faut pas me la faire… »
Ce jour-là la « Mafia », on l’avait fait « exploser ».
Les arcanes du demi-fond sont impénétrables
« Et puis le demi-fond, c’est parfois un mystère … Regardez, le Père Pasquier, " Le roi des entraîneurs" : il était pas épais. Mais derrière lui, il n’y avait pas de vent. Pour les coureurs, mystère aussi. Prenez le cas d’Hassenforder, qui a fait du demi-fond en fin de carrière : ça n’a pas marché. Il était pourtant fort, puissant. Mais pour être un bon stayer, il faut bien sûr être puissant, mais aussi souple, véloce. La moto, il faut savoir la suivre, aller la chercher : mais il faut aussi savoir tourner les jambes. Vélocité. Vé-lo-ci-té. En ce qui me concerne, j’avais remarqué que, moi qui, avant de faire du demi-fond, grimpais plutôt pas mal, et bien une fois devenu stayer, je passais moins bien les côtes. »
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« Le braquet ? C’était 28 X 6 ou 32 X 7 pour la piste du Parc des Princes, chaîne « à bloc », ou chaîne « de trois » [n.d.l.r : qu’est-ce que c’est ? ] pour l’entraînement d’hiver. Pour les boyaux, on les gonflait à 4.5 kg pour la piste d’Amsterdam, qui était une piste dure, pleine de ressauts. Pour le Parc, on mettait plus, je ne me rappelle plus combien, il faudra que je regarde dans mes cahiers (eh oui, je notais tout). Les boyaux, c’est la vie pour un stayer. A ce propos, vous savez ce qui se disait au sujet de la mort de Paul Choque… D’autant qu’au « Parc », on savait qu’à 95-96 km/h, on était « à la limite » en haut de virage, avec la pédale intérieure qui faisait des étincelles sur le ciment. C’était « Mémé » Montillot, le mécano qui avait sa cabine au Parc des Princes, qui collait les boyaux de mon vélo. Mais pour la mécanique, c’était moi, et moi seul… »
J’ai adoré le demi-fond
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« Je « collais » bien à l’engin d’entraînement, que ce soit au Derny, à la Vespa ou à la moto. Je peux vous affirmer que le flanc du garde-boue du derny de mon entraîneur était tout noirci après un Critérium des As »
« Mes trois titres de champion de France, je les ai tous remportés dans le sillage d’Ugo Lorenzetti. Avant lui, c’était Meuleman qui me « tirait » ; Ugo Lorenzetti m’a entraîné jusqu’en 1965, jusqu’à mon dernier championnat de France, que j’ai disputé en « demi-molle ». C’était à Reims, j’ai fini second sur cette piste que je n’aimais pas, saturé que j’étais déjà de vélo… Peu après, aux championnats du Monde à San Sébastian, Ugo m’a déclaré simplement : " Je ne t’entraîne plus " Ca c’est terminé comme ça… »
« J’ai adoré le demi-fond. Mais les entraîneurs, comment dire… Je vais vous donner un exemple, un seul, et vous comprendrez : en 1963, à l’occasion du championnat de France, Ugo et moi, au bout d’un bras de fer prolongé sur plusieurs tours, nous attaquions Jean Raynal, en se rapprochant de lui au maximum, venant au plus bas possible de la piste.
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Il a résisté longtemps, mais Lorenzetti, a continué à les serrer au plus près, lui et son entraîneur, jusqu’à ce qu’il ait « sauté » [ Jean Raynal en tombera les bras en croix d'épuisement sur le bord de la piste du Parc des Princes - n.d.l.r ]
Peu de temps après, aux championnats du Monde disputés à Rocourt, je ne comprenais donc pas, compte tenu de ce que nous avions fait au championnat de France, pourquoi il s’entêtait à rester en haut de virage. J’avais beau lui dire « plus bas, plus bas ! » il restait au ras des balustrades :
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impossible dans ces conditions de passer Proost et De Paepe, les deux Belges qui faisaient barrage devant nous. Je lui criais : " Plus bas, plus bas !". Rien à faire. A n’y rien comprendre... jusqu’à ce que je constate, l’année d’après, qu’il entraînait justement... Proost)
Ce jour-là, je finis sur le podium mondial, troisième. [ ce qu'oublie modestement de préciser Robert Varnajo,c'est que ce jour-là il a fait "trembler d'inquiétude" - dixit la presse de l'époque - les deux Belges, qui ont pratiqué "la course d'équipe", Léo Proost bénéficiant de l'aide ouverte de De Paepe. Robert Varnajo a fait vibrer, par ses barouds incessants, les vingt-cinq mille spectateurs de l'endroit, et trembler jusqu'au bout ses deux adversaires faisant bloc. Chapeau, "Le Chouan" ! ]
« En 1964, sur l’anneau du Parc des Princes, je passe par les repêchages, pour finir quatrième en finale. Normal, derrière les motos BSA du Parc, ça n’a jamais marché pour moi : la transmission par chaîne rendait les accélérations trop brutales, et je ne le supportais pas. En 1965 donc à San-Sebastian, je fais les qualifications derrière Lorenzetti. Arrivé en finale, il m’annonce qu’il ne m’entraînera plus, et je me retrouve derrière un entraîneur hollandais. Timoner, avant le départ, nous propose de l'argent pour qu'on ne le "freine" pas pendant la course, mais j'ai refusé. J'ai fait une course très médiocre - je ne me rappelle même pas à quelle place j'ai terminé ce jour-là (*). Tout de même, je n'avais pas tout perdu; mon entraîneur avait dû bien se "débrouiller" puisqu'après ce championnat du monde, j'ai eu quand même quelques contrats en Belgique et en Hollande les mois suivants... comme quoi...
La fin de l'association avec Lorenzetti, ça tombait bien finalement, j’étais démotivé, saturé de vélo, et il était pour moi temps de tourner la page »
Non, rien de rien
« Vous me demandez si un stayer m’a particulièrement impressionné durant ma carrière ? Franchement, personne ne m’a jamais impressionné. D’ailleurs, rien ne m’a impressionné dans la vie. Je n’étais jamais sorti de mon " trou ", mais après la guerre, quand je suis parti de ma campagne et que je suis arrivé à Paris, je n’étais même pas étonné. C’est dans ma nature »
« Et maintenant vous voudriez savoir quel est le meilleur souvenir de ma carrière de stayer ? Là aussi, c’est un peu pareil… Et puis, je n’en ai pas un en particulier, c’est plutôt l’ensemble des images que j’ai accumulées qui font mes souvenirs… par exemple ces quatre-vingt-seize mille personnes autour de la piste d’Amsterdam : une ambiance extraordinaire, inoubliable [ Robert Varnajo s’emballe et ses yeux pétillent à ce souvenir - n.d.l.r ]… cette chute terrible en 1961 sur cette même piste, où l’entraîneur Van Ingelghem se tue, en heurtant le starter resté en milieu de piste, et moi à chaque tour qui voit le sang dégouliner en rigoles sur la piste… Bernard Bouvard, blessé en bord de piste au Parc après une chute, le corps comme passé à la râpe à fromage… les Six-jours de New-York avec Michel Scob, et la traversée mémorable de l’Atlantique sur le paquebot « Flandre » : mille deux-cents personnes à bord, neuf cents malades... cette fumée presqu’opaque dans le vélodrome couvert de Berlin plein à craquer, à travers laquelle je distinguais à peine le dos de mon entraîneur… et puis surtout cette cabine que j’avais au Parc, entre celle des entraîneurs… combien de fois je me suis régalé du rituel du contrôle des entraîneurs par des commissaires tatillons comme des douaniers, qui allaient jusqu’à les faire déshabiller pour démasquer leurs combines …
Vraiment, j’ai vécu de sacrés moments… Je me suis bien "régalé"… Et je ne regrette rien ! »
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Patrick Police, vendredi 24 Janvier 2014, transféré sur STAYER FRANCE le 21 Novembre 2021.
avec la complicité de Robert Varnajo,
et l'aide de Jean-Marie Letailleur pour les photos.
Nota : pour toute reproduction -même partielle - de ce travail, il devra être mentionné le nom des auteurs et du site internet STAYER FRANCE
Les réactions :
Pédrono raymond (visiteur) · 03/01/2014 Il y a 2 heures : bravo à varnajo il devait être un sacré client et quelle tempérament ; une philosophie de vie exceptionnelle; ce genre de client manque autant dans le cyclisme que dans la vie actuelle : chapeau champion
Plissonneau Raymond (visiteur) · 11 février 2016 : plus jeune de 2 ans(04 05 1931) il a été celui que l'on admire quand nous étions jeunes(avec mes 2 autres frères plus âgés de 3 et 4 ans et toujours vivants. Senstionnel ton papier Patrick !!!
Plissonneau Raymond (visiteur) · 11 février 2016 : Il m'est arrivé de chercher à joindre mon copain d'u chemin de l'école, entre le Porte la Claye et Curzon. Je me souviens de ce garçon , qui grimpait facilement au sommet des peupliers de la Grenouillère à Curzon , au retour de l'ecole !!!
DARRAS (visiteur) · 2 février 2014 : TRÈS INTÉRESSANT.
cycliste78 (visiteur) · 26 janvier 2014 : Ce papier me fait d'autant plus plaisir que j'ai vu Robert VARNAJO courir; c'était effectivement un battant, un super coureur.
Je suis certain, Patrick, que nous aurons le plaisir de voir d'autres articles; pour les anciens, comme moi ça fait remonter de sacrés souvenirs..
de lillo domenico (visiteur) · 25 janvier 2014 : ho letto con piacere la tua storia , ciaoRobert non so se ti ricordi di me abbiamo fatto qualche corsa assieme tu eri alla fine della tua carriera io invece iniziavo quel mondo del
Dom · 25 janvier 2014 Bonjour Patrick, très beau papier, plein de vie. En 65, Robert Varnajo s'est classé 8e de la finale. http://hemeroteca.mundodeportivo.com/preview/1965/09/13/pagina-10/932902/pdf.html#
DUPONTREUE · 25 janvier 2014 Bravo Robert pour ta carrière et ta passion du demi fond-que je partage avec toi. Sportivement
Marcpacheco (visiteur) · 25 janvier 2014 Chapeau !!!! dommage qu'en gagnant à la Roche sur Yon devant lui je n'ai pas eu l'honneur de le saluer; ce reportage sent la passion du vrai cycliste ...un costaud c'est sur; Bravo MONSIEUR Varnajo en espèrant pouvoir vous saluer très chaleureusement lors d'une réunion ou nous ne manquerons pas de vous inviter si celà est possible !